Sources :
SHAT : MR-2061 - 117
Extrait des opérations de la guerre en Flandres
jusqu’au 28 mars 1748
(Extrait relatif à la batai11e de Raucoux ; p. 18-19)
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Les alliés firent un mouvement qui les mirent à cheval sur le Jaar, la droite à hauteur de Wilsen, la gauche à la Meuze, ce qui fit juger à M. le Maal que leur marche se dirigeait partie sur Maëstrick en logeant le Jaar, partie sur le camp des Romains, par conséquent qu’ils se retiroit.
A cet effet M. le Maal de Saxe donna les ordres, un détachement déboucha dans ViIsen, un autre fut trouver M. de Gallerande a Tongres pour s’avencer sur les hauteurs du Jaar dans le vieux camp des ennemis. Toute ces dispositions se faisoient à la rive gauche du Jaar, M. le Mal se porta à la rive droite pour être témoin de celles qu’il avait ordonne de ce cote en passant le Jaar et le ruisseau de fréres.
L’ennemi changea encore de position et campa entre la Meuse et le jaar, la gauche au faubourg de Liège, ce qui obligea M. le Maal a reprendre son ancien camp sa gauche à Tongres. Le 10 8bre il s’avanca sur 8 colonnes à ?Bouthsen? au delà du Jaar dans l’ordre où il voulait combattre et où il campa ?L. Lig.? la gauche a ?Neutorp? la droite à Ognout, les corps séparés s’etendaient le long du ravin, l’enemi n’était qu’a une lieue de l’armée du Roy separée par une plaine, derrière lui était la Meuse sur laquelle étaient 3 ponts à Sling, et il n’avait d’autre retraite que le camp de Cesar à l’extremité du mont St Pierre qui ne peut contenir que 13000 h.
L’ordre de la marche de l’armée fut donné pour le 11, la generale et le boutte selle à la pointe du jour, l’assemblee ½ heure après, le drapeau et à cheval pour se mettre en bataille devant le camp qu’on laissera tendu.
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Le corps de bataille était composé de ..................................................................... |
64 bons |
128 escad. |
Il reste à Tongres un détachement pour la surete de la ville et des equipages.
La droite du camp de l’ennemi était couverte par le village sling, d’où il descend un ravin profond, le centre par les villages de Liers, Varoux Rocoux qui etaient retranchés. Le front de la gauche qui s’etendait jusqu’à Ance était presque sans defense ; 3 batteries sur une hauteur respectable flanquaîent le village de rocoux.
C’est dans cette position trop étendue pour la profondeur que M. le Maal de saxe attaqua l’armée ennemie sur leur gauche et sur leur centre, en même tems il forma autres attaques sur Liers Varoux et Rocoux laissant à M. de Mortagne se soin d’observer leur droite sur le ravin de Sling. C’est enfin cette bataille que la nuit fit cesser et qui termina si heureusement pour la gloire de nos armes et de S. Mé et mi fin à la campagne.
Les alliés se dispersèrent en désordre, une partie passa la Meuse sur des ponts qui etaient à Viset, l’autre se retira au camp de Cesar.
L’armée du Roy resta au bivouac toute la nuit et le lendemain elle se porta à son ancienne position entre Hurelle et Tongres, on occupa le villages de Liers et Pocoux pour assurer la communication avec Liège et faciliter le deblai des blesses.
Il ne fut plus question que des dispositions qui pouvaient accelerer la séparation de l’armée, n’y ayant plus d’objet d’operation et craignant de manquer de subsistances.
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