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SHAT - A4, 27, pièce 58.

 

Relation des qui cest passé au cor de Monsieur le duc de Broglie Le 21, 22 et 23 juillet

 

Le 21 le corps de Monsieur de Broglie se porta au Erberg. Comme il avoit remarqué que les ennemis ne se retiroit qua mesure qui avancoit et qu’il decampoit qua mesure qu’il voiait les volontaires de Nassau, il ordonna a Monsieur Esbourmesse, leur colonel, de ne point savancer voir Frizeberg plus pret que de deux lieux, de poufser seulement de patrouille pour scavoir sils resteroit dans son camp et de linformer le soir sil nen netoit point decampée. Ces patrouilles avoit otrdre, sils elle etoit decouverte, de se retirer avec precipitation pour faire croire quelle netoit pas soutenue et ne point donner dinquietude aux Ennemies.

Lobjet de Monsieur le duc de Broglie etoit dinpirer sil etoit possible de la confiance a Monsieur le prince de Grembûrg pour langager a sejourner quelque part et les mettre par la aportée de le joindre par une marche forcé.

Pour ettre en etat defectuer cette marche, Monsieur le duc de Broglie fis avancer son artirlerie en avan dinbexque au village Karhenhausen ou etoit le granadier et les dragons. Il ordonna qu’il fut soisie deux cent homme par bataillion pour en composer sept bataillion de quatre cent hommes chaque un pour faire lavant garde et marcher dilengemment sil y avoit apparence de joindre lennemie.

Le 21 a dix heures du soir, Monsieur Wournesen envoie Monsieur de Fermonr, jngenieur, dir a Monsieur le duc de Broglie que les ennemies etoit encore a la nuie dans leur camp et que ny parefoit aucun mouvement qui due faire croire quil voulue en partir la muie

Sur se nouvelle, Monsieur le duc de Broglie fit ordonner que les sept bataillion soizie et toute la cavalerie se mis en marche a minuit et que le reste de linfanterie suivie le plus dilengemment quil pouroit ; il envoie en memme temp au dragon, granadie et volonter de nassau de porter sur Frize, la ou il arriva de sa perfonne a la pointe du jour. Les ennemie en etoit partie la vaille a onze heur du soir et avoit etépasser fut par de Casselle

Monsieur le duc de Broglie campat a Horlle entre Frizelard et Casselle a quatre lieux dicy

Les deputée de Casselle et tout payis ayant assuree a Monsieur le duc de Broglie que les ennemis devoit marcher le lendemain, vingt trois, a Mûnden, il juga quil netoit plus pofible de le joint ; il songa a donner du Repot a sa troupe qui etoit arafée de dix jours de marche continuelle par chemain afreux. Pour cela il disposa les cantonnement et donna les ordre pour que les regiment se separafse Oberzuuern vilage a une lieux de Casselle pour se rendre chaqu’un dans ceux qu’il leurs etoit destinée. Il partie ahorll avac le corp qu’il commendoit a sept heurs du matin a la hauteur Oberzuvern. Il decouvrie le camp de ennemie au dela, de (illisible) fut environ un lieuxde Casselle sur le chemain de Mundains.

Quoy quil fut perfuadée que Monsieur le princed’Jfemboûrg decamperoit au sitot qu’il le veroit arriver, jl crus qu’il ne seroit pas pruant danvoiair les troupes dan des cantonnemen avan d’ettre sur quil avoit pafsé la Vera. En cas que Monsieur d’Jsemboûrg atandie trop tar pour faire sa retraite, il se dipofa pour pouvoir ataquer son arier gard.

Pour cela il envoia prendre pofsetion de Casselle par les garde quil devoit ettre plassée pour la polisse et surté de la place. Jl fie avanser les granadier et volonter dinfanterie jusqà la porte de la ville avec defanse de entree, jl fis dir de lesser leur Bessage, dit faire manger leurs chevaux et dit attandre se ordre. Jl manda en memme temp a linfanterie et a lartierie darriver au plus vite. Pour luy, il se rendit a Casselle ou au dela de Maifon qil aucupoit jl voiait parfaitement le camp de ennemie ou jl pouvoit juser de leur mouvement et reglaire les suite en consequence

Sur les onze heurs la, il commencer a detendre leur camp, le camp de leurs cavalerie apres celuy de leur jnfanterie dont y avansa en balation poche du faubourg de Casselle pour soutenir la retraite de leur chaseurs qui ocupoit le village de Betenhausen quil en etoit qua vne porté de fusis

Cela engaga Monsieur le duc de Brogle danvoier les volontaire de linfanterie, les grenadiers ocuper le faubourg avec defance de le depasser et, a midy, linfanterie etant arrivée a porte de fusille, il la fie traverser sur le champ la ville et envoia en memme tamp au volontaire de nafseau au dragon et la cavalerie de pafser la Rivier a guet et de se porter sur le village de Betenhausen, le lesant a leur gauge a fain de se joindre a linfanterie au dela du village.

Lorque quil en fus a porté, il fit deboucher du faubourg les volontaire dinfanterie et les granadiers et tout se rehunie entre Betenhausen et Sondarnoshen.

Pandant notre marche, les ennemis avoit marche par leur droit pour se porter ver les grand chemain de Mainden par lequelle il devoit se retiraire. Monsieur le duc de Broglie saprochant le plus pet quil peut du village de Sonterhosen monta la hauteur et fut assé surpris davoir les ennemis en bataille, la droite a un grand escarpement de la fût et la gauche a un bois aucupant la fraîte. Le poste etoit tres bonfi bien que la faire etoit serieuse et demandoit de disposition sage et mesurée. Il avoit laissé dans Casselle, outre les garde, deux bataillon de Royal Deupon pour san afsurer et un bataillon du memme regiment dans Sonternosen pour en garder les defillet en cas devennement.

Cetrois bataillion demeuré en arier et huit cent homme de garde dan Casselle dimunoit la force de notre corp des troupe de deux mil cinq cent homme, de sorte que nous etion a peut pers de force egaille avec les ennemis qui, suivant tout le raport, etoit sept mil homme effectifs dont un regiment de cavalerie de six cent cheveaux et un de dragon de huit cent.

Le terain etant etroit, Monsieur le duc de Broglie mis son jnfanterie en premier ligne et sa cavalerie et dragon en segon. Il apuia sa dt au bois et la renforca de trois compagniesde grenadier de Royal Deupon. Jl lavoit plus avancé que sa gauche, son defain etant dataquer linfanterie que les ennemis avoit dan le bois, et le tournant par leur gauche, le jeter le cup dans les carpement et dans la rivier sy lataque reusisoit.

Sa dipotion finie, il plasa le dix piece de canon des deux brigades dartilerie devan sa droit pour tirer sur la cavalerie essois quil apuioit au bois. Cela luy fie prendre le partie de savancer pour charger notre jnfanteire. Alors Monsieur le duc de Broglie fis doubler les regiment de Diesback derrier celuy de Valderner et celuy de Royal Bavier devant un bataillon de Royal Deux Pont et fis avancer par cette jnterval le Regiment de Vitembere, Royal Allement et Nasseau, commande par Monsieur Rograve. Lorsque la cavalerie la vie depasser linfanteris, elle se jeta sur sa droite et parue vouloir ganier notre gauche.

Monsieur le duc de Broglie couru prontement de Rougrave qui fit avancer par unjntervalle dinfanterie et fie marcher a la gauche de cettememme jnfanterie le regiment Dapchon. Cela areta la cavalerie essoise et pandant quelle etoit jnsertin du partie a prenderoit, Royal Allement et Nasseau et Sargu may, il plier en suite et fure suivie fie vivement par les ennemie. Nous fremie pandan un momment que cela ne branla linfanterie quil se trouvait sans cavalerie, mais Royal Bavier fit un sy furieux descharge sur la cavalerie ennemie quil vien sur quil en tua baucoup et la maltreta de fason quelle nosa paraitre depuis.

Pandan ce tamp, Monsieur Valdener, marechal de camp, avec Monsieuir Diesbach coronel de la brigade suis et les trois compagnie de grenadier de Royal Deupon, ataquer les bois, y trouvoit la resitance et sy soutenoit avec baucoup de valeur, et linfanterie de la droite et du sentre des ennemis marchait vivement a notre gauche ou etoit la BrigadeRouan et Bauvoisis formait la gauche. Cette Brigade de essuia un feu trirée avec le plus grand courage et y  repondit de memme ; elle fie memme pliaire les ennemie quil reculer quelque centaine de pas, mais il revienne apres avec plus de force, et ce couvrant de les cartement, jl avoit un grand avantage fur nous quil etion toute a decouver, de sorte que notre gauche fue oblige de reculer et les ennemie salonger le long de lescarpement e,t voulant garnir nos derier pour soposer, Monsieur le duc de Broglie fie avancer quelque escadrons dapchon et derier eu notre cavalerie quil setoit raliez. Les feu continuoit toujours avec baucoup de vitaise, Bauvoisie etoit ecrasé, Rouan perdoit beaucoup.

Monsieur le duc de Broglie prie partie de faire marcher les deux Bataillon de Royal Bavier, celuy de Deux Pont et ceux de Rouan et Bauvoisis et, comme nous navion presque plus de poudre, il les y fis marcher la Banoiet au bout du fusis. Cela reusie parfaitement. Les ennemis pris la fuire et les suivie jusqua un grand ravain ou on sareta. Il se jeta dans de bois qui borde la rivier et dans un escarpement qui et a pique et trois a quatre cent se jeter dans la rivier et on presque tout peris.

Jl etoit sept heure, et le tamp tres mauvoit, les payis tres foures et linfanterie avait fait sept lieux. Monsieur le duc de Broglie juga a propot de sareter et danvoiaire a leur suite Monsieur le baron de Trave avec sept cent volontaire. Il le a dirigé sur Monden ; jl fron vraifamblablement des prifonnie. On nous a deja amenée quelque un parmi lequelle et un ayde de camp de Monsieur le prince de Jsambourg. On a pris six pieces de canon.

Lon ne peut pas encore donner un detaille exate de notre perte ; elle et afsé grande, lafaire ayant duré depuis trois heurs apremidy jusq’a six, lafaire ayant ete estraordinairement vive. Monsieur le conte de Rosenne qui se conduit avec baucoup de valeur et blessée dun pifent coup de sabre, Monsieur le Mis de Puiseigur et blesé dun coup de feu a la tette apres avoir fait de merveille pandant toute laction, Monsieur le Mis de Broglie, neveu de notre general, d’un coup de feu a la cuisse. Il a eu luy memme un cheval brefe, dememme que monsieur de la riviere, aide de camp, et son (incompréhensible) quil a eté efleuré d'un coup de pistolé a la joue. Monsieur de prince de Nasseau et aufsy blessé dun coup feu, Monsieur de Sabbartin lieutenant coronel de Rouan, Monsieur de Roussel, major de Beauvoisis, tuez. Voila toute ce que puis dire dans le premier maument. L'infanterie a fait miracle ainsy que d'Apochon qui a beaucoup perdu, dont le coronel se estraimement distaingué.

Lartilerie a servie aufsy tres hutilement et avec sont courage ordinaire. En un mot, on ne peut donner trop de louange a lardeur et au courage que nos troupes on donnée pour attaquer lennemie apprer un marche de sept lieux et dans une pofition de plus desavantaseux. On ne saurait trop dire de bien de Monsieur de Valdemer, de Rograve, pince de Rouan, Diesbach, prince de Hollestein, conte Delfenberg, coronel de Royal Bavier et caron Deltozen, coronel de Royal Deux Pont ainfi que Monsieur de Chaulieu, deu Nirbend et Brefacq, aites marechaux de logie, chevalié Clugniy, aide magort general, du fils de Monsieur de Monterval, et de Combarail, aide de camp de Monsieur le prince de Soubise quil les avoit envoiez la vaille a Monsieur le d’uc de Broglie quil son trouvé a la faire.

Monsieur le Mis de Broglie et d'Antichar, neveu de notre general et de Monsieur de Beville, et de la Rosier, ses aide camp on aufsy donnée de peuve du plus grand (la relation s’interrompt de cette manière)

 

Du 25 juillet

Aier, le volontaire de Nassau se son avance sur Monden et y on entré presque quau momment que Monsieur le prince d’Jsainbourg. Il lon pansé prendre et meme pris quelqu'un de se cheveaux et on touvé huit piece de canon que le ennemis avoit abandonnée apres en avoir cassée les affus, de sorte que seize piece que les ennemis avoit a la faire, et nous en avons quinze entre les mains. Nos houfards on en outre fa faict beau de prifonnie dont quelque offitiés qui fetoit faict avec eu perce avec les armes a la main ou blesé sur le champ bataille, vn nombre aufsy considerable dont on a pas Encore Letat

Nos patrouille les on suivie jusqu’au pres de Gotiengen, a dix Lieux dici. Monsieur de Wourmaser mande ce matin a Monsieur le duc de Broglie qui on passé au par entrer petit nombre et dans les plus grand desorde la plus grand partie a jeté se arme et se habit et par les bois on rentre dans les maifon, desort quon peut regarde ce corp comme disipe et ord detat de rendre aucun service

Monsieur le duc de Broglie a fait entre les troupe faire dans ces cantonnement et a fait entrer a Casselle tout les blessé qui etoit resté sur le champ de bataille, tant francé que fait notre perte et afsé considerable ; elle monde a peut pres a deux mil homme, tant tuez que blesse dont environ cent vingt officier

Celle de ennemis doit pas ettre moins forte aiant eu a la dernier desarge trois a quatre cent homme precipité dans la ful dont il se sont noyez

Nous avons fait prifonnier vne cinquantaine d’officies, en autre Monsieur le comte de Canilse qui commendoit sur le prince d’Jsambourg, le premier ayde camp de ce pince, Lensevitez, lieutenant coronel et magoret deux a trois Cent Soldat

Etat de la Perte

Officiez tuez
Blessée
Soldat tuez
Blessée
Cavalie tuez
Blessée
Dragons tuez
Blessée
Total
Chevaux tuez
Blessée
Total

27
135
649
1087
98
82
17
       88
   2177
210
     126
     336

 

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