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" Nous avons eu de la gloire bien chère pour cette fois, et mon pauvre régiment est anéanti de la meilleure espèce "

M. le comte de Rochambeau, colonel commandant le régiment d’Auvergne

 

Source :
SHAT – A1 3563, pièce 7

 

Relation de la bataille donnée par M. le marquis de Castries le 16 octobre 1760.

 

Le mouvement des ennemis sur le Bas-Rhin détermina le 26 septembre M. le maréchal de Broglie à y envoyer un corps. Les nouvelles certaines qu’il eut peu de jour après que différents corps y avaient marché, le décidèrent à y faire passer des troupes qui furent augmentées successivement jusqu’au nombre de 44 bataillons et de 38 escadrons.

M. de Castries qui fut chargé de ce commandement, arriva à Cologne la nuit du 30 septembre au 1er octobre et le lendemain du jour que les ennemis eurent passé le Rhin. Il apprit en arrivant à Cologne qu’ils avaient commencé par attaquer et emporter le poste de Rocrot ( ?), qu’ils avaient profité des bateaux de la Ruhr et qu’ils avoient marché de là sur Rheinberg, où il avoient surpris cent hommes de la troupe de Champfort, et cent hommes de recrues de celle de Fischer.

Ils firent passer en même temps du monde du côté de Rees. La totalité forma un corps de trois à quatre mille hommes dont une partie resta à Büderich pour masquer Wesel, et l’autre se répandit dans la campagne, prit un bataillon de milice à Clèves et brûla le magasin d’armes. Le reste du corps de M. le prince héréditaire descendit en même temps la Lippe et forma l’investissement de Wesel.

Ce ne fut que le 3 ou le 4 octobre qu’on sut positivement que les ennemis avaient formé la grande entreprise de faire réellement le siège de Wesel.

La situation où on se trouvait alors sur le Bas-Rhin borna les premières opérations à mettre à couvert dans les places tous les magasins qui étaient restés dans le plat pays.

Ce reversement occupa tout le temps qu’il fallut aux troupes pour arriver et alors on changea ces dispositions de défensives en des dispositions offensives pour se porter en avant.

Les divisions de l’armée n’arrivèrent que successivement à Cologne. Les ennemis ne s’étant point éloignés de leur siège, on se détermina à rassembler sur Serst toutes les troupes qui arrivèrent de France et de l’armée ; le corps de Fischer eut ordre de se porter à Closterme pour masquer les mouvements qu’on devait faire ; on porta beaucoup de troupes à Düsseldorf et on fit des détachements sur la rive droite pour partager l’attention de l’ennemi et lui donner de la jalousie dans cette partie.

Le 13 au soir, 31 bataillons et 32 escadrons furent rassemblés à Neuss ; ce même jour on forma en arrière de Closterme l’avant-garde qu’on donna à M. de Chabo, composée de 5 bataillons, de 2 régiments de dragons et du corps de Fischer. Les différents arrangements qui tenaient à la navigation et aux moyens de jeter du secours par eau dans Wesel furent achevés à la même époque.

Les nouvelles qu’on recevait d’envois successifs de troupes qui arrivaient aux ennemis, les craintes qu’on avait que la faiblesse de la garnison ne compromit la place, toutes ces raisons déterminèrent à marcher le 14 sans attendre les divisions du maréchal comte de Bissy, du chevalier de Maupeou, ainsi que six bataillons qui arrivaient de France, et les régiments d’Archiac et de Conti ce qui formait 18 bataillons et 10 escadrons.

La réserve marcha le 14. Elle fut dirigée sur Meurs et l’avant-garde, partant de son camp avant la pointe du jour, eût ordre de marcher tout de suite jusqu’à Rheinberg, quoiqu’il y eut huit lieues, afin d’y prévenir l’ennemi, s’il était possible, où l’attaquer avant qu’il pût y être renforcé.

En effet, il n’y avait, lorsque l’avant garde y parut, que 1200 hommes qui eussent été cependant plus que suffisants pour défendre ce poste qui est excellent, si les bonnes dispositions de M. le comte de Chabo, et celles du sieur de Fischer dont le corps forma l’attaque, n’en eussent fait surmonter les difficultés.

L’impossibilité de pénétrer par la première direction que l’infanterie du corps de Fischer avait prise, l’obligea à tourner la place ; elle fit son mouvement sous le feu du rempart, et lorsque les ennemis virent qu’ils pourraient être coupés dans leur retraite, ils se déterminèrent à se retirer avec perte d’environ 80 hommes et de 4 officiers ; on ne saurait donner trop de louanges à la conduite qu’a tenu dans cette affaire le sieur de Borngrave, major commandant le corps de Fischer, ainsi qu’a toute son infanterie.

La possession de ce poste assurait un débouché sur Büderich et couvrait l’embarquement qu’on se proposait de faire tout de suite à Orsoy, si le vent contraire ne se fut opposé à l’arrivée des bateaux.

Ce fut dans ce même objet d’embarquement à Orsoy, et pour soutenir en même temps la brigade de Rouergue, que celle de Bouillon avait été avancée sur la même direction sous les ordres de M. de Roquépine.

La réserve, qui était partie de Neuss à la pointe du jour, campa à Meurs et eut ordre de se remettre en marche le lendemain, 15, de bonne heure pour se porter sur le débouché de Clostercamp ; elle ne pût y arriver que très tard et elle fut campée en deçà du canal de Rheinberg à Gueldre ; Le corps de Fischer fut envoyé dans l’abbaye pour couvrir son débouché, et la brigade de Bouillon resta campée du côté de Rheinberg, toujours dans la vue d’exécuter l’envoi du secours qui était l’objet principal qu’on se proposait.

Ce même jour, 15, M. le prince héréditaire parut devant Rheinberg avec quelques troupes. Elles devinrent plus considérables, et il les développa ensuite dans la plaine, de manière à masquer le mouvement qu’il faisait faire par derrière le reste de ses troupes.

Comme la ligne des ennemis approchait trop de la ville, M. de Chabo la fit reculer par le feu de son artillerie. Le reste de la journée se passa en fusillade dont il ne résulta rien d’intéressant.

La réserve, arrivée en deçà du canal, fut campée la gauche au chemin de Camps à Meurs, de l’autre coté duquel était un marais, la droite se prolongea parallèlement au canal, et fut appuyée à des bois, l’infanterie en première ligne, la cavalerie en seconde, et la Gendarmerie en potence dans une plaine qui était en arrière de la gauche.

Dans cette position la réserve avait devant elle les débouchés dont elle devait se servir le lendemain pour passer le canal et marcher aux ennemis si l’embarquement n’avait pas réussi ; en effet on n’eut des bateaux que pour embarquer 600 hommes dont 100 d’artillerie.

M. de Sionville, lieutenant colonel de Bouillon, en eût le commandement et était chargé de conduire avec lui M. de Boisclaireau, qui devait commander dans Wesel sous M. de Castella ; leur navigation réussit, malgré les estocades que les ennemis avaient faites sur le Rhin, par les précautions que le sieur de Sionville avait prises, mais on ne put en être assuré parce que les signaux de la ville se firent dans le moment que M. le prince héréditaire commença son attaque.

Ce prince voulant combattre prit son parti de marcher tout de suite et de ne point attendre l’attaque qu’il supposait avec raison que nous devions faire. Il se détermina à faire passer le Rhin au reste de son armée et à marcher pour nous surprendre. En conséquence il masqua Rheinberg avec un corps de trois mille hommes, passa une inondation assez considérable et arriva sur le canal.

Il fit attaquer brusquement et avec des forces supérieures le corps de Fischer, il passa aux communications que nous avions fait faire et s’étendit par sa droite pour attaquer notre flanc gauche.

Ce fut à 2 heures du matin que l’attaque du corps de Fischer et de nos postes commença. Ce feu avait fait mettre la réserve en bataille, mais l’obscurité de la nuit avait empêché de prendre d’autres précautions que de porter à la tête des débouchés de la gauche les grenadiers et les chasseurs de la brigade d’Auvergne, ce dont on était convenu dès la veille, pour soutenir le corps de Fischer. M. le comte de Rochambeau s’acquitta de cette disposition avec une célérité et une intelligence à laquelle on doit les premières difficultés que les ennemis ont rencontrées ; il envoya des patrouilles pour éclairer sa gauche, mais une patrouille ayant trouvé la colonne des ennemis, elle fit feu et l’attaque commença. Sur le compte que M. de Rochambeau en rendit à M. de Castries, il fut ordonné à la brigade d’Auvergne à la tête de laquelle était M. le baron de Besenval de marcher pour soutenir le bataillon de Grenadiers.

M. de Wormser, à la tête de la brigade d’Alsace, fut placé dans des haies et des maisons qui étaient à la droite d’Auvergne et où les feux se dirigeaient ; ces deux brigades soutinrent les attaques réitérées des ennemis avec une fermeté dont il y a peu d’exemples. Les ennemis arrêtés dans leurs points d’attaque, on s’occupa des moyens de les obliger à se retirer, et ce fut dans cette vue que la brigade de la Tour-du-Pin, qui arriva alors, eut ordre de se porter en colonne par la droite sur un grand débouché qui allait sur Clostercamp, et d’où on pouvait prendre à revers la colonne des ennemis.

Le canon de cette brigade commença à faire beaucoup d’effet sur le flanc gauche des ennemis. M. de Lugeac trouva un endroit avantageux, en avant de la Gendarmerie qu’il commandait, pour y établir du canon ; on y plaça deux pièces de 16 que M. de Thriboulot fit servir avec une grande vivacité.

L’attaque des ennemis bien décidée, à la pointe du jour on donna ordre à M. de Roquépine, qui était resté avec huit bataillons dans l’intermédiaire de Rheinberg, à la droite, d’arriver et à M. le comte de Chabo de ne laisser que 200 Fischer qu’il avait dans la ville, et de venir avec le reste de son corps.

Les efforts que les ennemis faisaient pour emporter les bois et les maisons de Camps-Bruck, que les brigades d’Alsace et d’Auvergne défendaient, leur faisaient perdre beaucoup de monde, ce qui obligea à porter dans cette partie la brigade de Normandie, que M. le marquis Dauvet conduisit, composée de ce régiment et de celui de Bricqueville.

Jusqu’à ce moment là, cette brigade était restée en bataille pour soutenir Auvergne et Alsace, mais le feu était devenu si violent qu’on se détermina à la faire entrer dans les haies et elle eut ordre de s’entraverser dans les chemins afin d’arrêter entièrement la tête de colonne des ennemis.

Comme l’action durait depuis trois heures et ne se décidait pas, M. de Castries fut lui-même à la brigade de la Tour-du-Pin pour la faire déboucher et la faire charger, la baïonnette au bout du fusil, la colonne qui fournissait à l’attaque et qui combattait Auvergne, Alsace et Normandie.

La marche seule du second bataillon de cette brigade décida la retraite des ennemis qui fut suivie avec trop d’ardeur de notre infanterie ; elle s’emporta dans la bruyère de Camps malgré tout ce qu’on pût faire pour la contenir.

Quelques escadrons anglais fondirent dessus et forcèrent bientôt ceux qui étaient dans la bruyère à regagner précipitamment les haies dont on n’aurait pas dû sortir.

Alors M. le marquis Dauvet fît avancer les premiers bataillons de Bricqueville dont le feu arrêta cette cavalerie ; deux escadrons du Régiment Royal-Piémont et un de Balincourt, que conduisait M. le comte de Thiard, finirent par rejeter dans la bruyère cette tête de cavalerie qui avait passé les défilés. On fit quelques prisonniers et on s’empara d’un étendard. Après cette charge, les ennemis se retirèrent tout de suite dans leur camp retranché de Büderich.

Pendant que la gauche combattait, il parut une petite colonne ennemie qui voulait tourner la droite. Elle tira quelques coups de canon sur la brigade de Royal-Etranger, que commandait M. le marquis de Cursay, mais il la contint jusqu’à l’arrivée de la brigade de La Couronne qui, par sa marche de Stromeur pour venir joindre l’armée, se dirigeait sur son flanc. A l’approche de cette brigade elle se retira.

Pendant l’affaire les ennemis voulurent attaquer Rheinberg. M. le comte de Chabo, qui y commandait avec l’avant garde, et qui, sans attendre les ordres que M. de Castries lui avait donnés, avait porté une partie de ses troupes sur sa gauche afin d’être plus en mesure de lui porter secours, remarcha tout de suite par sa droite quand il entendit que le feu s’éloignait et il pénétra dans Rheinberg au moment où un corps des ennemis allait l’attaquer. Ses dispositions dans le cours de la journée furent faites avec tant de justesse qu’il fut toujours en mesure de secourir la gauche et d’assurer la droite dont il était chargé. Lorsque les ennemis se retirèrent, il déboucha de Rheinberg, les suivit et fit quelques prisonniers.

MM. de Wormser et de Besenval ont commandé les deux brigades d’Alsace et d’Auvergne pendant toute l’affaire. Ce sont ces deux brigades qui ont le plus souffert, c’est à leur fermeté et à la valeur et intelligence de ces deux officiers généraux que l’on doit le succès de la journée.

M. le marquis de la Tour-du-Pin a été blessé d’un coup de feu à la cuisse, M. le marquis d’Escars, colonel de Normandie, d’un coup de feu à la tête. M. le comte de Rochambeau, colonel d’Auvergne, a été blessé légèrement. M. le baron de Wanguen, brigadier, colonel commandant du régiment d’Alsace, a été fait prisonnier au commencement de l’action. M. de Grenneville, officier de Gendarmerie, a été tué d’un coup de canon.

M. le marquis de Bricqueville, colonel du régiment de son nom, s’est fort distingué à la tête de son régiment.

M. de Ségur, aide de camp et cousin du lieutenant général de ce nom, a pris corps a corps avec lord Dawn, colonel anglais, et s’est conduit d’une manière distinguée.

La perte est très considérable de part et d’autre ; la nôtre, qui tombe principalement sur les brigades de Normandie, d’Auvergne et d’Alsace, monte à 2 469 hommes tués ou blessés et 192 officiers de tous grades ; celle des ennemis est estimée à plus de 4 000 hommes. La partie de notre armée qui était au combat pouvait être de 12 mille hommes en comptant la cavalerie et celle des ennemis de 15 mille.

Les états-majors de l’armée, de l’infanterie et de la cavalerie ont été très utiles au marquis de Castries, et ont montré la valeur la plus brillante dans cette journée.

M. le comte de Branisky, seigneur polonais qui est volontaire à l’armée, et qui est arrivé a la réserve comme l’action commençait, s’est chargé de toutes les commissions les plus dangereuses, et s’en est acquitté avec la plus grande intelligence.

M. de Castries s’est servi de même de M. le baron de Kettler et M. le colonel Altorp, officiers au service de l’impératrice.

L’armée passa le même jour le canal et vint camper, la droite à Rheinberg, où le quartier général fut établi ; M. le comte de Chabo marcha avec son avant garde à Ossenberg.

Le 17 à la pointe du jour on fut reconnaître l’ennemi. M. le comte de Champagne, colonel de Rouergue, fut posté en avant le long de la digue du Rhin avec les grenadiers et chasseurs de la brigade. Il poussa jusqu’à une lieue de Büderich où les ennemis tinrent ferme et où il s’établit une fusillade qui dura toute la journée ; M. le marquis de Roquépine soutenait M. de Champagne avec la brigade liégeoise et fut blessé légèrement.

On fit reconnaître les débouchés de la plaine qui s’étend depuis la plaine de Borth jusqu'à Büderich ; quand on les eût reconnus, on porta à l’entrée de la plaine toute l’avant garde de M. le Comte de Chabot qu’il lia par des patrouilles et des postes avec M. de Roquépine qui occupait la Digue du Rhin.

Il y eut dans la plaine de Borth et dans les bois qui sont à la droite et à la gauche de cette plaine une vive escarmouche et assez de monde tué ou blessé de part et d’autre.

L’armée campa dans la plaine derrière le village de Borth où le quartier général fut établi.

Le 18, M. le marquis de Castries qui comptait attaquer les ennemis dans leurs camp retranché, et qui dès la veille avait préparé ses débouchés, monta à cheval devant le jour, fît battre la générale, et se disposait à marcher en avant, lorsqu’il apprit que l’ennemi s’était mis en marche à minuit, et avait repassé le Rhin sur ses ponts et dans des barques. Il fît suivre l’arrière garde par l’avant garde de M. de Chabo, quelques troupes de dragons de Thianges et de Royal chargèrent les dernières troupes, l’arrière-garde des ennemis passa le Rhin. Elle fut protégée par le feu de 22 pièces de gros canon, le pont fut rompu et il est demeuré en notre possession.

M. de Castries arriva à onze heures du matin le 18 dans Wesel, et y fit entrer tout de suite les brigades de Bouillon et de Normandie, elles allaient en sortir avec la garnison pour marcher à la tranchée, mais les ennemis les prévinrent en levant le siège.

L’objet qu’on se proposait étant rempli, et les petits avantages qu’on pouvait avoir à la rive droite ne pouvant conduire à rien d’essentiel, on s’est déterminé à faire cantonner la réserve à la rive gauche ; la fatigue extrême que les troupes ont essuyée, et le temps affreux qu’il a continué de faire, ont fait regarder ce parti comme le seul qui pût être avantageux.

Quand on réfléchira que les troupes qui ont combattu le 16 à Camps-Bruck sont parties le 3 de Cassel, on jugera qu’on a fait l’impossible pour les faire arriver aussi promptement et que ce n’est qu’à force de moyens de tous genres qu’on a pu y parvenir.

 

 

Etat de la perte de l’infanterie et de la Cavalerie
a la journée du 16 8bre 1760

Infanterie

Nom des régiments

Capitaines

Lieutenants

Soldats

Tués

Blessés

Tués

Blessés

Tués

Blessés

Normandie

7

25

2

25

200

438

Auvergne

7

23

2

26

203

512

La Tour-du-Pin

-

3

-

2

4

69

Bricqueville

-

8

-

1

21

106

Alsace

5

28

3

22

387

519

 

19

87

7

76

815

1644

 

Cavalerie

Nom des régiments

Officiers

Cavaliers

Chevaux

Tués

Blessés

Tués

Blessés

Tués

Blessés

Crussol

-

-

-

1

-

-

Royal-Piémont

1

2

3

6

8

13

Poly

-

-

-

3

-

14

Balincourt

-

-

2

16

22

25

d’Escars

-

1

-

2

2

10

 

1

3

5

28

32

62

 

M. le Marquis de Ségur, lieutenant général, blessé et prisonnier.

M. Precot, capitaine dans le régiment de Mestre-de-Camp, aide de camp de M. le marquis de Castries, tué.

M. de Lamotte, aide de camp de M. le marquis de Castries, blessé.

M. de Nellé, aide de camp de M. le marquis de Castries, blessé.

M. d’Acigny, aide de camp de M. le marquis de Dauvet, tué.

M. de Montigny, aide de camp de M. le baron de Besenval, prisonnier.

M. le baron de Wangen, colonel commandant le régiment d’Alsace, a été fait prisonnier en voulant reconnaître un poste avant l’action.

 

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