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CAMPAGNE DE 1745

 

 

Le régiment reçut l’ordre, dans les premiers jours d’avril de quitter la Souabe et de se porter sur Francfort sur le Main, qu’il passa ; avec quelques autres régiments de différentes armes, il fut employé à faire réduire deux mauvais petits châteaux (1), dont chacun avoit pour garnison trente ou quarante cavaliers qui se rendirent prisonniers de guerre sans la moindre résistance. Il cantonna quelque temps et le camp ne fut formé que vers le 20 de mai. Cette armée de 40.000 hommes étoit aux ordres de Mgr le prince de Conti. Tout y resta dans l’inaction jusqu’au moment où nous fûmes instruits du gain de la bataille de Fontenoy par la manœuvre de l’armée des alliés, cette fameuse victoire remportée sous les yeux de Louis XV qui y donna des preuves de son courage, ayant eu ce jour-là plusieurs personnes tuées près de lui et n’ayant pas voulu céder aux représentations de quelques-uns de ses courtisans, qui, vouloient l’engager à repasser l’Escaut. Mgr le Dauphin ne montra pas moins la valeur héréditaire de la maison de Bourbon, voulant absolument charger la colonne angloise à la tête des Gardes du Roi. Il céda, pour n’en rien faire, à la défense que lui en fit le Roi son père, ayant résisté jusque-là à toutes les représentations des seigneurs de la Cour.

L’Europe retentit alors de la gloire du maréchal de Saxe (2). Les ennemis consternés, retirés au camp de Gramond, donnèrent des ordres très pressants pour que 25.000 hommes de l’armée qu’ils avoient en Westphalie ne perdissent pas un instant pour venir fortifier leur armée.

Le Roi, instruit de cet ordre et voulant conserver sa supériorité, tira de l’armée du prince de Conti 20.000 hommes. Les ordres donnés de part et d’autre s’exécutèrent. Tournai est pris [23 mai], on fait le siège de la citadelle, on le pousse avec la plus grande célérité ; tout cède aux armes victorieuses de Louis et cette citadelle faite avec tant de soin par M. de Vauban capitule à son tour [20 juin]. Quelques jours après arrivent les 20.000 hommes tirés de l’armée de Westphalie. Les secours qui en venoient pour l’armée des alliés les avoient également joints. Le maréchal de Saxe fait mouvoir l’armée ; par des manœuvres habiles il force les ennemis à abandonner les différentes positions qu’ils prenoient, quelque bonnes qu’elles soient ; il fait quelquefois mine de les attaquer, mais la nuit qui suivoit les approches de l’armée du Roi, les ennemis se retiroient. Nous qui arrivions à cette armée, nous avions vu un siège mémorable et nous souhaitions de nous trouver à une bataille, mais les ennemis découragés par la perte de celle de Fontenoy l’évitèrent toujours. Une campagne défensive étoit tout ce qu’ils vouloient.

M. le maréchal fit prendre à l’armée du Roi une position en avant d’Audenarde et en ordonna le siège. Le régiment de Picardie fut de la division qui en fut chargée. Cette place, petite et mauvaise ne tint que huit jours ; la garnison n’étoit que de deux bataillons, un autrichien et l’autre anglois, quelques détachements de 400 hommes hollandois et 200 chevaux. Le tout fut prisonnier de guerre. Cette place fut mal défendue ; lorsqu’elle arbora le pavillon blanc et demanda à capituler [22 juillet], il n’y avoit au bastion du point d’attaque et à la demi-lune qui le flanquoit nulle espèce de brèche, pas même les défenses détruites, et dans le fossé que quelques claies que l’on y avoit jetées. On attribua leur reddition à l’espoir de n’être pas prisonniers de guerre, mais il fallut en passer par là.

Après la prise d’Audenarde, le régiment de Picardie fut destiné à celle de Dendermonde, où il m’arriva, ainsi qu’à deux autres jeunes officiers de mes camarades, un événement très particulier et très singulier qui, selon les apparences, fut une des causes que les ennemis rendirent la place au bout de trente-six heures.

Les deux premiers bataillons du régiment de Picardie, huit compagnies de grenadiers auxiliaires, 1.200 travailleurs ouvrirent la tranchée. Dans cette première opération il ne se passa rien de remarquable. Le jour suivant, ces deux bataillons furent relevés par deux autres, avec même nombre de compagnies de compagnies de grenadiers ; la journée se passa par un grand feu de l'artillerie des ennemis.

Vers les sept heures du soir, j’étois avec les sieurs Gelb (3) et de Bataille de Mandelot (4), lieutenants comme moi, à considérer la position de la place, qui nous présentoit beaucoup d’inondations dans son pourtour, le seul endroit où nous étions en étant exempt. En avant de la place et vis-à-vis la portion de tranchée que nous occupions, étoit un gros ouvrage carré que nous apercevions, bien fraisé de palissades, et un chemin couvert à ce que nous jugions par les pointes également des palissades que nous voyons. Dans cet ouvrage carré étoit une tour fort basse que nous jugions devoir être le réduit de corps de garde ; la position de cet ouvrage nous paroissoit devoir être à deux cents pieds du chemin couvert de la place. Comme nous étions à le fixer, nous fûmes étonnés tous trois de voir un homme dans un des angles de l’ouvrage, qui avec son chapeau nous faisoit signe de venir à lui ; ne trouvant pas de convenance à y aller, nous fîmes à notre tour les mêmes signes, avec nos chapeaux, à cet homme de venir à nous ; nous le vîmes disparoître de la place qu’il occupoit et l’instant d’après nous l’aperçûmes à l’angle de ce qui nous avoit paru devoir être le chemin couvert, où il continua les mêmes signes. Il n’y avoit eu pendant la journée nulle mousqueterie entre les ennemis et nous, à cause de l’éloignement ; leur artillerie seule avoit fait bruit, de notre part n’y ayant pas encore une seule pièce de canon en batterie. Les signes de notre homme en question se continuant, je proposai à Gelb d’y venir avec moi, Mandelot restant à la tranchée pour nous suivre des yeux et empêcher qu’à notre retour on ne nous prît pour ennemis, ou enfin pour voir à quoi tout cela aboutiroit. Nous balancions encore lorsque j’aperçus à deux cents toises de nous une inégalité de terrain de deux pieds et demi de haut, qui nous donnoit facilité d’arriver bien près de l’ouvrage ; nous prenons un fusil chacun et avertissons les soldats des compagnies voisines que nous allons faire une découverte. Les soldats, qu’elles intéressent et amusent toujours, nous disent qu’ils veilleront pour qu’on ne tire pas jusqu’à ce que nous soyons rentrés ; nous partons et, nous couvrant de l’inégalité du terrain pour nous mettre à couvert le plus possible, nous arrivons bien près de l’ouvrage. L’homme qui nous avoit tant fait de signes sort par l’angle du chemin couvert, s’avance de vingt pas et sans arme, ce qui nous donne toute confiance d’arriver près de lui. Alors il nous prévient qu’il est le capitaine commandant de la redoute d’où il sort. (Il étoit Hollandois et parloit bien françois.) Il commence par nous demander s’il devoit être attaqué la nuit suivante ; me doutant, à cette question, de quelque projet de sa part, je l’assure que oui, que douze compagnies de grenadiers auront cet honneur et qu’elles en étoient déjà prévenues. Cet officier en pâlit, ce dont s’apercevant mon Gelb, par son langage allemand augmenta son inquiétude. Voici ce qu’il nous dit : " J’ai été commandé ce matin au point du jour avec quatre-vingts hommes et un lieutenant pour venir relever un autre capitaine qui avec ce pareil détachement avoit passé ici vingt-quatre heures ; ce n’étoit pas à moi à y venir, c’étoit au neveu du commandant de la place et, injustement, on m’a donné la préférence. J’en suis si piqué, ajouta-t-il que je suis porté à faire fort peu de résistance. " — " Et ferez bien, lui dîmes-nous, puisque l’on a voulu vous sacrifier ; au reste, nous vous prévenons que, si vous voulez avoir bon quartier, surtout ne tuez ni ne blessez aucun grenadier, car une fois en fureur, on ne pourroit les contenir. " Il réfléchit un moment et nous dit : "  Si vous voulez les prévenir, vous pouvez leur dire que je ferai tirer en l’air ; qu’ils pourront entrer dans l’ouvrage et s’en emparer. " Nous lui conseillâmes d’être ferme dans cette résolution, vu que, s’il y manquoit, lui et sa troupe seroient égorgés et mis en pièce jusqu’au dernier ; que, s’il la tenoit, nous lui répondions de tout. Après quoi, nous nous séparâmes et regagnâmes la tranchée.

Tous nos camarades vouloient savoir le colloque que nous avions eu avec des officiers de l’ouvrage dont nous venions ; nous leur débitâmes des futilités et leur cachâmes ce dont il étoit question. Débarrassés d’eux, nous fîmes notre confidence à mon oncle, qui se trouvoit commander un de nos bataillons de tranchée, l’assurant que notre intention étoit d’en faire part à l’officier général de tranchée : c’étoit M. d’Estrées (5), mort maréchal de France. Mon oncle nous dit : " Je vais lui en rendre compte et, lorsque je l’aurai prévenu, il ne manquera pas de vous faire appeler. " Pour que mon oncle pût parler au général avec une preuve non équivoque, nous lui dîmes de passer en se promenant aux compagnies auxquelles nous étions attachés et de demander aux soldats s’il est vrai que nous ayons fait la course d’aller parler à quelqu’un de l’ouvrage en avant de nous occupé par les ennemis : ce qu’il fit et après fut tout conter à M. d’Estrées. Cet officier général nous fit appeler. Nous lui répétâmes tout ce qui est dit ci-devant, lui ajoutant que cet officier seroit relevé le lendemain, qu’il falloit profiter de sa peur, que nous nous offrions de conduire les grenadiers qui marcheroient pour prendre l’ouvrage, qu’il étoit important de profiter de la terreur panique où étoit cet officier pour avoir l’ouvrage qu’il commandoit sans perdre un homme. Comme il balancoit encore, nous lui proposâmes, M. Gelb et moi, de nous confier cent hommes et que nous nous emparerions de l’ouvrage.

Il fit ses réflexions : elles portèrent qu’à onze heures de la nuit il décida que six compagnies de grenadiers, disposées en trois troupes différentes marcheroient à cet ouvrage ; que M. de Gelb et moi les instruirions de tout ce que nous avions dit général et que nous marcherions avec elles. Le général craignoit quelque piège et avoit ordonné aux trois capitaines, dont chacun commandoit deux compagnies, si la direction des coups de fusil étoit autre que celle que nous assurions, de se replier de suite sur la tranchée ; mais il en arriva tout autrement.

A onze heures, les trois troupes débouchèrent. Tous les officiers étoient prévenus de ce qui devoit être exécuté ; les grenadiers l’étoient aussi ; défense à qui que ce fût de tirer un coup de fusil, afin de ne blesser personne dans l’ouvrage ; les ennemis, s’attendant que l’on marcheroit sur eux, du moment qu’ils entendirent le bruit de notre marche ou qu’ils nous aperçurent, commencèrent leur feu ; la direction en étoit si élevée qu’à peine entendions-nous le sifflement des balles. En arrivant sur le bord du glacis, nous criâmes : " Quartier ! " Leur feu discontinua et il nous fut répondu par le commandant du poste qu’à cette condition il se rendoit. On s’empara de sa redoute ; ils mirent bas les armes ; on les fit sortir ; trois compagnies de grenadiers y prirent poste et les trois autres conduisirent à la tranchée les deux officiers et les quatre-vingts hommes dont étoit composé ce détachement, le tout prisonnier de guerre ...

L’ouvrage étoit un carré parfait, avec un fossé profond et plein d’eau revêtu de pierre ; les défenses en terre avec une fraise de palissade, le corps de garde dans l’intérieur de l’ouvrage avec un mur autour crénelé... Il fut livré sans perte d’un homme. Les suites en furent que l’officier qui y commandoit se déshonora, qu’il fut chassé du corps où il servoit et que, si on lui avoit bien rendu justice, il lui en eût coûté la tête.

La prise de cet ouvrage, et pas un homme qui en fût revenu, donna l’épouvante à la garnison, qui n’étoit que de 1.500 hommes ; et cette place, dont nous étions à cinq cents toises de son rempart et où il n’avoit pas été tiré un coup de canon, capitula [13 août]. A l’apparition du drapeau blanc et de la chamade que le commandant fit battre, on avoit de la peine à y croire. Sa défense fut donc de trente six heures. Le général nous fit beaucoup de compliments sur notre zèle et notre intelligence d’avoir si bien amené la reddition de cette redoute, qui avoit, bien plus tôt qu'on ne devoit l’attendre, amené celle de la place. Les officiers du régiment nous firent aussi des compliments et nous nous crûmes bien payés.

Après la prise d’Audenarde, le maréchal de Saxe fit exécuter à l’armée différents mouvements, toujours avec l’intention de combattre, ce que les ennemis évitèrent toujours. Ledit maréchal, voulant tirer parti de ses premières victoires de Fontenoy, détermina de faire le siège d'Ath, assez bonne place et prit une position conséquente, qui lui permît détacher de l'armée du Roi 25.000 hommes pour aller prendre cette ville, dont la garnison étoit seulement de trois bataillons, un autrichien, un anglois, un hollandois, quelques troupes de cavalerie, hussards et dragons, et un détachement d'artillerie. Le régiment de Picardie fit partie du corps destiné à cette opération, qui fut confiée à M. de Clermont d’Amboise (6), lieutenant-général.

La marche pour s’y rendre fut difficile et par une pluie continuelle. En y arrivant, chaque brigade des différentes armes prit son poste, campant dans la boue ; les troupes reçurent l’ordre de faire des fascines et, le surlendemain au soir, la tranchée fut ouverte on ne peut pas plus près de la place. La nuit d’après et le jour suivant, on plaça plusieurs batteries ; le troisième jour, elles commencèrent à tirer. Le feu fut vif et continuel sur les défenses de la place ; au point de l’attaque, les tranchées furent poussées avec une activité extrême, même imprudente, puisqu’elles n’avoient pas trois pieds de large et les boyaux de communication également très mal faits ; à peine y étoit-on à l’abri des coups de fusil. En cinq jours, les zigzags furent poussés jusqu'à la crête du chemin couvert, sur laquelle on s’établit, les ennemis ayant été forcés de l’abandonner. Arrivé à ce point, on ouvrit le chemin couvert et, s’approchant du fossé, on y jeta une immensité de fascines, claies et sacs de terre pour les entraîner au fond de l’eau. Le rempart étoit dans son entier. Ce qui nous obligea à presser la place si inconsidérément, c’est que l’armée ennemie étoit en plein mouvement et faisoit des démonstrations de vouloir hasarder une bataille et éviter par quelque grand succès la prise de cette ville. Notre général à ce siège est prévenu par le maréchal de Saxe qui lui indique le lieu par où les ennemis peuvent venir l’attaquer, pour qu’il ait à y choisir un champ de bataille, et lui annonce que 20.000 hommes sont en marche pour se joindre à lui et que si les ennemis sont absolument décidés à vouloir tenter le hasard d’une bataille, il combinera ses mouvements sur les leurs, de manière à le joindre avec toutes ses forces et donner aux ennemis le regret d'avoir quitté leur tanière. Le champ de bataille fut reconnu sur les flancs ; il y fut fait beaucoup d’abatis ; tout annonçoit bataille et la place étoit pressée avec la plus grande vivacité.

Le prince Charles et son conseil, voyant l’impossibilité de faire quitter prise à l’armée du Roi, décidée à la bataille, ne voulant donc pas la hasarder, ramenèrent leurs troupes au point d’où elles étoient parties.

La garnison d'Ath, instruite de la retraite de son armée et n’espérant plus aucun secours, battit la chamade et demanda à capituler. La veille, elle avoit essuyé une espèce de bombardement, qui avoit fait sauter un magasin à poudre, ce qui avoit fait beaucoup de mal et étonné singulièrement la garnison et les habitants. La retraite de l’armée du prince Charles et ces petits événements portèrent le commandant à venir à composition. Elle lui fut accordée avec les honneurs de la guerre jusqu’en dehors et, rendue sur les glacis, la garnison déposa ses drapeaux, enseignes et armes et fut prisonnière de guerre [8 octobre]. La place d’Ath n'eut pas besoin de grands travaux pour être mise en état de défense : les remparts et défenses de tous les ouvrages de cette ville étoient presque dans leur entier.

La prise de cette place fut un moyen très important pour assurer à l’armée la perspective de sûreté et tranquillité pour les quartiers où elle devoit passer l’hiver, ce dont on s’occupa peu de jours après et toutes les troupes se mirent en marche et chaque régiment gagna le quartier qui lui étoit destiné. Le régiment de Picardie fut prendre le sien à Verdun. Pour la fin de cette campagne, les armées tant françaises que des alliés eurent continuité de pluies, qui les incommodèrent grandement, mais enfin, comme l’on dit, après le mauvais temps vint le bon et nous profitâmes du plaisir de nous retrouver en France, avec tout l’espoir qu’au printemps et joignant l’armée à son rassemblement, nous nous retrouverions sur le point où nous nous séparions. Ce qui fut en effet, et même avec bien plus grand avantage, occasionné par la conduite du grand Maurice, maréchal de Saxe, comme nous aurons occasion de le dire ci-après.

Pendant l’hiver de 1745 à 1746, s’opéra la belle manœuvre, savante, hardie et si bien combinée, que fit le maréchal de Saxe, couronnée par la prise de la superbe et immense ville de Bruxelles, où il y avoit une garnison dont le fond étoit de 20.000 hommes avec dix-sept officiers généraux, qui y furent faits prisonniers de guerre, des provisions de bouche et de guerre immenses et cent pièces de canon.

Le régiment de Picardie n’étoit pas de cette importante expédition. D’autres l’ayant décrite dans tous ses détails, je me contente d’observer qu’elle couvrit le maréchal de Saxe, qui avoit tout dirigé, combiné et conduit, d’une gloire immortelle et que ce grand capitaine donna à tous les officiers généraux et toutes les troupes à ses ordres tous les éloges justement mérités pour les uns et les autres.

 

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Note 01 : Probablement Weilmunster et Gravenwisbach.

Note 02 : Hermann-Maurice, comte de Saxe, fils naturel du roi de Pologne Auguste II, né en 1696, entré au service de la France en 1720, maréchal de France en 1744, maréchal général en 1747, mort en 1750.

Note 03 : Jean-Joseph de Gelb, né à Strasbourg en 1729, lieutenant en 1743, aide-major en 1747.

Note 04 : Nicolas de Bataille de Mandelot, né à Mandelot près de Beaune en Bourgogne, en 1721, page de la Petite Écurie en 1739, lieutenant en 1743, capitaine en second à la réforme, replacé à une compagnie en 1755, mort en 1761.

Note 05 : Louis-Charles-César Le Tellier, marquis de Courtenvaux, comte puis duc d’Estrées, né en 1697, maréchal de France en 1757, mort en 1771.

Note 06 : Jean-Baptiste-Louis, marquis de Renel puis de Clermont d’Amboise, lieutenant-général en 1744, mort en 1761.

 

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